BIENVENUE SUR NOTRE BLOG !





Qui sommes nous ? Nous sommes 3 élèves de première S du Lycée le Corbusier à Aubervilliers. Au cours de cette année, nous devions réaliser un TPE ( Travaux Personnels Encadrés) sur le sujet de notre choix en rapport avec le thème donné. Nous avons donc choisit d'effectuer notre TPE sur le RIRE. Nous avons reçu plusieurs critiques  concernant notre sujet mais nous ne nous sommes pas laissées découragées pour autant car cela a amplifié notre envie de faire notre TPE sur ce sujet. Notre problématique que vous trouver à la suite fut élaborée à partir du thème suivant : SANTE & BIEN-ETRE
 
Pour notre production finale nous avons donc décidé de créer un blog
Pourquoi un blog ?  Tout d'abord un blog peut être à la disposition de tout le monde. De plus , c'est une manière originale et une très bonne idée de montrer à autrui ce que le RIRE nous a appris et ce qu'on à acquis durant cette période.


Vous découvrirez dans notre blog toutes nos recherches et nos découvertes autour du RIRE . Nous vous laissons donc maintenant exploré notre blog en espérant que vous pourriez apprendre quelques choses et pourquoi  pas vous faire rire ! 




Nous rions souvent dans la vie de tous les jours mais nous ne nous demandons jamais ce qu’il se passe vraiment dans notre corps et ce que ce rire peut nous apporter.


En termes courants, le rire signifie exprimer la gaieté par l’expression du visage, par certains mouvement de la bouche et des muscles faciaux, accompagnés d’expirations saccadées plus ou moins bruyantes. 




Malgré son caractère familier le rire demeure un comportement très peu étudié. Depuis l’antiquité, nous connaissons les bienfaits du rire pour la sante. Mais il a longtemps été mal vu pour des raisons religieuses ; à la fin du moyen âge il représente le diable ! Il est ensuite considéré comme commun et associe au bas peuple. Au XXe siècle, le journaliste américain Norman Cousins est le premier à s’y intéresser sur le plan scientifique. Le rire devient ensuite un sujet sérieux. Si, si. Pour preuve, la science s’en est emparée. C’est même un gai savoir auquel se sont consacrés des penseurs de renom : le philosophe Henri Bergson ou le neurobiologiste américain Robert Provine, tous deux n’ayant pas l’air d’être des rigolos, entre nous. Après s’être penchés sur ce sujet, le coté bénéfique du rire sur le corps nous a amener à réfléchir sur la question suivante :


COMMENT LE RIRE PEUT-IL ETRE UN AVANTAGE POUR NOTRE SANTE ET NOTRE BIEN ETRE ?


S'esclaffer, se poiler, se marrer, glousser, se désopiler, rigoler, ricaner...Si les synonymes du rire sont nombreux, c'est peut-être parce qu'ils reflètent la complexité d'un phénomène qui met en jeu les fonctions musculaires, respiratoires, nerveuses et aussi psychologiques de l'individu.


Le rire, un chef d'orchestre










Hahaha, une personne rit aux éclats. Ce rire va orchestrer l’activité de plusieurs secteurs dans l’organisme tels que le cerveau, les autres organes du corps et la musculature.                    






                                                               
                                                                      
Introduction pour bien comprendre le cerveau :

De tous les organes humains, le cerveau est probablement le plus complexe, le plus mystérieux, mais aussi le plus fantastique. Il a la taille de l'apparence d'un petit chou-fleur, ne représente que 2% du poids du corps mais grâce à ses 100 milliards de cellules nerveuses (autant qu'il y a d'étoiles dans notre galaxie !), nous pouvons penser,planifier,parler,imaginer ...!

Le cerveau possède deux hémisphères cérébraux qui s'occupent chacun d'un coté su corps. Sauf que le contrôle est croisé : l'hémisphère droit s'occupe du côté gauche du corps et vice versa !
Chez 90% des humains, l'hémisphère droit. Il est aussi appelé hémisphère dominant. C'est lui qui donne, chez l'homme, la prééminence à la main droite en particulier et au côté droit en général.


Il est composé d'un cortex cérébral entourant le système limbique. En dessous des hémisphères cérébraux, on distingue d'autres
structures comme l'arrivée de la moelle épinière et le cervelet.









Apparemment, chez certaines personnes, le cerveau ne représente qu’une petite partie de la boite crânienne !!!






Les aires primaires étendues du cortex cérébral commandent les fonctions sensorielles et motrices primaires. En arrière de la zone motrice (zone rouge), l'aire somatosensorielle primaire (zone bleu) reçoit les signaux en provenance des différents organes des sens (langue, nez, oreilles, yeux, peau), des articulations et des muscles. Gustatifs, auditifs, visuels ou tactiles, ces signaux passent d'abord par d'autres zones cérébrales (cervelet, formation réticulée, thalamus) avant de parvenir jusqu'au cortex : l'individu en prend alors conscience sous forme de sensations. L'une des réponses de base est le mouvement volontaire, contrôlé par le cortex moteur primaire (zone rouge). A chaque région du corps correspond pratiquement une région du cortex cérébral. Ainsi, en arrière du cerveau, sur la face interne

des lobes occipitaux (-> image de la composition de cortex), se trouve le cortex visuel primaire ; les aires auditives primaires sont situées dans les lobes temporaux ; quant au sens olfactif (cortex primitif auditif), il est concentré dans une région située à la base des lobes frontaux. L'aire de Broca est la zone de production des mots parlés alors qu'une zone différente du cerveau, l'aire de Wernicke, est responsable de la compréhension de ces mots. Le cortex cérébral est aussi constitué d'aires d'association situées autour de toutes les aires primaires. Elles traitent les informations qui sont fournies par celles-ci. Leur rôle est essentiel en ce qui concerne la reconnaissance des objets perçue, la perception du son… par la voie sensorielle correspondante. 

     Les lobes cérébraux du cerveau

Le système limbique est un ensemble de zones du cerveau qui règle le fonctionnement du métabolisme (fonctionnement de l'organisme) de la vie émotionnelle, d’où son nom de cerveau émotionnel ou affectif car c'est lui qui intervient dans la formation d'émotions simples (peur, colère, joie, tristesse) et complexes (culpabilité, honte, jalousie…). Il a aussi un rôle majeur dans l'apprentissage et la mémoire et est impliqué dans l'olfaction.
Toutes les zones qui le constituent sont situées vers la base du cerveau, autour du thalamus : fornix, hippocampe, noyau amygdalien (ou amygdale), corps mamillaires. Certains y ajoutent l'hypothalamus.
On sait que le système limbique exerce une influence sur le système endocrinien (organes sécréteurs d'hormones) et sur le système immunitaire.
Une maladie ayant lieu à ce niveau, c'est la schizophrénie.



Le système nerveux autonome (ou végétatif) est un système qui permet de réguler différentes fonctions automatiques de (digestion, respiration, circulation artérielle et veineuse, pression artérielle, sécrétion et excrétion). Il est principalement sous le contrôle de l’hypothalamus. Ce système nerveux végétatif comprend:
Le système nerveux parasympathique (ralentissement général des organes, stimulation du système digestif), est associé à un neurotransmetteur : l'acétylcholine.
Le système nerveux sympathique correspond à la mise en état d'alerte de l'organisme et à la préparation à l'activité physique et intellectuelle. Il est associé à l'activité de 2 neurotransmetteurs : la noradrénaline et l'adrénaline (dilatation des bronches, accélération de l'activité cardiaque et respiratoire, augmentation de la sécrétion).






Le cerveau fait son comique :



Le cerveau joue un grand rôle entre la perception d’un stimulus et le déclenchement du rire chez un individu.



Tout d’abord, le rire est la conséquence d’un ou de plusieurs stimulus visuels- voir une situation comique, auditifs- blague, bruit, tactiles- chatouillement. Ces stimuli sont d’abord captés par nos organes sensitifs, ils sont ensuite traités par les aires sensorielles du cortex cérébral. Le rire peut être également déclenché par un souvenir comique provenant de la mémoire.



Les influx nerveux provenant de ces zones sont ensuite interceptés par le centre cortical du rire situé dans le lobe préfrontal du cortex cérébral de l’hémisphère droit (zone bleu). Cette zone corticale choisit le comportement approprié face à une situation d’interaction. Son action n’est pas nécessairement consciente. Le lobe préfrontal est un acteur important dans les réponses émotionnelles à cause de son interaction avec le système limbique, partie déterminante dans le processus du rire; c’est lui qui décide de son intensité-du rire discret au fou rire. Le système limbique a la capacité de déconnecter le cortex conscient, ce qui expliquerait les rires incontrôlés. L’influx nerveux voyage donc du lobe préfrontal vers le système limbique.


Le système limbique interagit aussi avec l’hypothalamus lors du rire. Celui-ci commande le système nerveux autonome afin de modifier certaines fonctions de régulations. Le système nerveux peut modifier les fonctions des organes d’une façon importante et très rapide. Il existe deux divisions ; le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique.

Le système sympathique est responsable du contrôle d'un grand nombre d'activités inconscientes de l'organisme, telles que le rythme cardiaque ou la contraction des muscles lisses (voir tableau). Son activation prépare l'organisme à l'activité physique ou intellectuelle.


Ce système provoque la libération de catécholamines synthétisées à partir de la tyrosine (neuromédiateur) par les glandes surrénales. Les catécholamines libérées par le rire, permettent l’augmentation du rythme cardiaque. En moyenne, cette sécrétion de catécholamines est composée de 80% d’adrénaline et de 20% de noradrénaline. Ces deux composés sont synthétisés à partir de la tyrosine qui est un acide aminé





   Synthèse des catécholamines


L’adrénaline est une substance capable d’augmenter le rythme cardiaque en stimulant le myocarde (tissu musculaire du cœur, c'est un muscle 
épais et creux se contractant de manière rythmique). Ainsi pendant le rire, cette substance permet l’augmentation de la fréquence cardiaque et la constriction des vaisseaux sanguins.




La noradrénaline est une hormone qui provoque une vasoconstriction et augmente la pression artérielle.



Les catécholamines permettent de garder l’organisme en état d’alerte ce qui permet de répondre aux agressions. Cette mise en alerte permet de renforcer l’attention, les possibilités intellectuelles et rend l’exécution des taches plus efficace. Elles permettent donc de renforcer le système immunitaire.




Schéma récapitulatif 


 Une bonne gymnastique

Les expressions faciales sont un important moyen de communication entre les êtres humains, signalant l’humeur et les émotions d’une personne. La musculature qui contrôle ces mouvements de la face est très complexe, permettant une infinité de subtiles nuances d’expressions. Les muscles faciaux se rattachent directement sur la peau. De fait, le plus infime degré de contraction d’un muscle peut produire un mouvement du visage.

Le rire entraîne des contractions courtes et des spasmes du diaphragme. Lors du rire ce dernier se redresse et le contenu abdominal est abaissé de haut en bas. Sous l’effet des muscles de la respiration les épaules sont secoués et les autres zones musculaires de détendent.
De plus les petits muscles du visage les muscles du larynx les muscles de l’abdomen ainsi que les muscles des membres sont stimulés. Les muscles des mâchoires aussi puissant sont-ils sont relâchés. Par ailleurs le rire libère les muscles du larynx en provoquant toutes sortes de vocalisation ou de cris.
Lorsque nous respirons, quelques 400 muscles de notre corps sont stimulés. Une personne qui rit activement une heure brule 500 calories ! 

Lors du rire
 

Les effets du rire sur le corps



Le rire est une activité physique et musculaire. Dans un premier temps la contraction des muscles que l’on appelle phase d’alerte se déroule grâce à l’activité du système sympathique : les muscles du visage de la cage thoracique, du cou, et de l’abdomen vont subir une alternance de contraction et de décontraction.
Ensuite lors de la phase de relâchement tous les muscles se détendent y compris le muscle cardiaque, les muscles lisses des artères en passant par les sphincter.




La meilleur blague au monde ?

Richard Wiseman, de l’université du Hertfordshire, en Grande-Bretagne, travaille sur la psychologie du rire. Il a créé, en ligne, un « laboratoire du rire », Laugh Lab, pour élire la meilleure blague du monde, et surtout pour vérifier (en fonction de certains paramètres comme l’âge, le sexe, la fonction, le pays, etc.) si l’humour est universel. Après avoir mis en ligne 40 000 blagues, plus de 2 millions de personnes, issues de 70 pays, ont participé à ce sondage en 2001. Ils ont ainsi élu la blague la plus drôle au monde, et la voici : 


« Deux chasseurs se trouvent en forêt lorsque l’un d’eux s’effondre. Il ne semble plus respirer et ses yeux sont vitreux. Son camarade paniqué appelle les services d’urgence :

- Mon ami est mort ! Qu’est-ce que je dois faire ?
L’opérateur répond tranquillement :
- Calmez-vous. Je peux vous aider. D’abord assurons-nous qu’il est bien tué.
Il y a alors un moment de silence, suivi d’un coup de feu.
Le chasseur reprend le combiné :
- Je crois que c’est bon, et maintenant, qu’est-ce que je fais ? » 

Cette étude souligne en outre une différence entre hommes et femmes en matière d’humour. Les hommes ont tendance à donner de meilleures notes aux blagues se moquant des femmes, ayant une tonalité agressive ou à caractère sexuel. Les femmes, au contraire, sont plus sensibles aux jeux de mots.
Pour Richard Wiseman, ces résultats sont intéressants puisqu’ils permettent de mieux comprendre ce qui peut affecter le sens de l’humour (des hommes ou des femmes, et à l’échelle planétaire, des différentes nations), comme la culture ou les traditions, et nous empêche ainsi de communiquer efficacement.  

Poussant plus loin leurs recherches, ils ont établi une liste de meilleures blagues par pays. En voici une sélection. Parfois, ça surprend.


CANADA : Lorsque la NASA commença à envoyer des astronautes dans l'espace, les ingénieurs américains ne tardèrent pas à découvrir que les stylos-billes ne fonctionnaient pas en apesanteur. Les scientifiques consacrèrent donc 10 ans de recherche et 12 milliards de dollars à la mise au point d'un stylo qui pouvait marcher lorsqu'il était utilisé en apesanteur, mais aussi à l'envers, sous l'eau, sur toutes sortes de surface (y compris le verre), et par des températures allant de -200 à 300°C. Les cosmonautes russes, eux, prirent un crayon.


ROYAUME-UNI : Une femme monte dans un bus avec son bébé. Le chauffeur lui dit : "Je n'ai jamais vu de bébé aussi laid de ma vie." La femme, furieuse, va s'asseoir au fond du bus et se tourne vers son voisin : "Le chauffeur vient de m'insulter!". Le voisin lui répond "Allez tout de suite vous défendre - allez-y, allez-y, je vous garde votre singe."

BELGIQUE : Pourquoi les canards ont-ils les pieds palmés ? Pour étouffer les incendies. Pourquoi les éléphants ont-ils les pieds plats ? Pour étouffer les canards en feu.


Les  effets physiologiques du rire
Depuis très longtemps nous connaissons les bienfaits du rire sur le corps humain, il joue un rôle sur plusieurs parties de ce dernier. Allant du système respiratoire au système cardiovasculaire en passant par le sommeil, la douleur, le système digestif, les répercussions d’une bonne rigolade sont larges. 

Quels sont les effets physiologiques entrainés par le rire sur notre organisme?



Le meilleur coach sportif



Lors du rire, le rythme cardiaque est d’abord accéléré, une minute de rire peut ainsi augmenter le rythme cardiaque au même niveau que faire dix minutes d'aviron. Ensuite le rythme des battements est ralenti et le système parasympathique est prédominant. Comme mentionné précédemment, les muscles lisses et artères se relâchent : le flux sanguin augmente, la pression artérielle est donc diminuée. Au niveau de la respiration, le rire favorise les échanges respiratoires de manière mécanique. L'expiration est poussée plus loin et permet d'expulser le résiduel respiratoire, de nettoyer et de libérer les voies aériennes supérieurs (élimine les toxines). La valeur des échanges respiratoires peut atteindre le triple et même le quadruple de celle de l'état de repos, le sang est donc mieux oxygéné. Le rire peut donc avoir des effets comparable à un exercice physique (les courbatures en moins). Certains scientifiques comme le Dr Yvon St-Arnaud prétendent que le rire peut prévenir et même traiter certaines maladies reliées au système cardiovasculaire. En augmentant les échanges pulmonaires, le rire ferait baisser le taux de graisses sanguines et contribuerait à la prévention de l’artériosclérose, maladie qui se caractérise par un durcissement progressif des artères. Le rire peut calmer une crise d'asthme en relâchant en profondeur la musculature lisse des bronches par action du système parasympathique. Les anxieux ont une respiration courte et saccadée, des périodes de rire rééduquent dynamiquement le rythme respiratoire. 

 


 

D’après le docteur américain Miller après avoir vu un film hilarant, des volontaires sains ont une meilleure réactivité de l'artère brachiale. Inversement, après un film stressant, on observe vasoconstriction et réduction du flux sanguin. Ces effets persistent au minimum entre une demi-heure et trois quarts d'heure après une bonne dose de rire ou de stress psychique. Le rire s'impose donc comme une excellente règle d'hygiène de vie, au même titre que l'exercice.

Un grand guerrier

Certaines études avancent que le rire aurait un impact bénéfique sur le système immunitaire. Le rire ferait baisser le taux de cortisol, une hormone qui inhibe l’activité du système immunitaire. De plus il ferait augmenter la quantité d’immunologies, des protéines qui reconnaissent et qui s’attaquent aux virus, bactéries et autre envahisseurs. Le degré d’activité des lymphocytes T cytotoxiques augmente. Ces derniers sont des cellules du système immunitaire qui reconnaissent et détruisent les cellules cancéreuses, il contribue donc au renforcement de la résistance des personnes souffrant d’un cancer.


Finit les dolipranes !

Le rire peut agir en tant qu’antidouleur et combattre les inflammations articulaires. La sécrétion d’endorphines est stimulée par le rire et cette hormone contribue à diminuer la douleur. La sécrétion d’adrénaline et de noradrénaline combat les inflammations des articulations de manière complémentaire.
Les douleurs, si minimes peuvent-elles être, envahissent notre vie quotidienne. Le rire devient alors une distraction et entraîne en quelque sorte un certain degré d’anesthésie. Il diminue aussi les tensions musculaires qui sont à l’ origine de la douleur et génère des catécholamines (qui ont des propriétés d’antidépresseur) et des endorphines qui amènent un confort physiologique et psychologique. 


Apres un bon sandwich…rions ! 


L’assimilation des aliments se fait au long du tube digestif. L’élimination des résidus s’avère souvent irrégulière et incomplète. La constipation se caractérise par une motricité intestinale réduite. Lors du rire il y a brassage en profondeur : Les muscles abdominaux se contractent avec une telle force que le ventre est massé. Le rire est considère comme un des meilleurs moyens naturels pour lutter contre la constipation. De plus, certains chercheurs stipulent que le « massage abdominal » engendré par le rire stimulerait la sécrétion des sucs pancréatiques, de la salive, des sucs digestifs et que cela aurait pour effet d'entraîner une digestion meilleure et plus complète, aussi la motricité intestinale est mieux coordonnée


En outre le rire va effectuer un profond brassage hépatique (du foie) et des voies biliaires par abaissement du diaphragme. Les symptômes liés à l'insuffisance hépatique (c'est-à-dire d'un foie qui ne sécrète pas assez de bile) seront très souvent diminués.
Plus besoin de compter les moutons


On peut dire que le rire prépare au sommeil puisqu’il supprime plusieurs tensions internes. Par ailleurs, après avoir ri, les muscles sont déjà dans un état de relaxation. Aussi le rire fatigue le système adrénergique d’éveil puisque ce dernier est fortement stimulé lors de cette activité. Ce système laisse donc place à la sérotonine, un neurotransmetteur qui contrôle l’endormissement. 







Sondage réalisé dans notre classe de 1ère S de 34 élèves

Dans une classe de 34 élèves, 88% des adolescents rient tous les jours alors que 6% de la classe ne rigolent pas souvent !
On sait ce qu’il nous reste à faire …Vivons souriants !
 Et rira bien qui rira le dernier ! 

Effets psychologiques



Eh non ! Ce n'est pas finit, le rire ne nous montre pas la totalité de ses nombreuses et agréables facettes. En effet le rire n’a pas fini de nous surprendre, il agit aussi sur les relations sociales, le stress et aide à se sentir mieux. Dans le but de mettre en avant ses atouts la thérapie par le rire se voit développer. 

Que du bonheur !

 Le rire est communicatif (mais non verbale) voire contagieux, En somme, rire des mêmes choses revient à créer une communauté et a marqué son appartenance à cette dernière. Il n'y a d'ailleurs rien de pire que de ne pas comprendre une blague.Ne faites pas semblant de nepas voir de quoi je parle…On mange tous des carambars. Bref, le rire a un rôle sociale, une utilité, à tel point que nous rions même quand il n'y a rien d'amusant la preuve,cette expérience surprenante mené par Robert Provine ; pendant 10 ans il a observé les gens rire dans les lieux publics. En décortiquant 1200 épisodes de ce type il s’est rendu compte que ce
qui précède le rire n'avait rien de particulièrement drôle. Exemple : on rirait après « j’espère que nous avons bien fait », ou encore « c’était un plaisir de vous rencontrer », « bonjour, je m'appelle Maurice » quoi que la, c’est drôle non ? Un rire de circonstance pour lubrifier la relation et établir une forme de complicité : « je ris donc tu es mon ami! » Instrument de politesse voir de séduction, le rire permet de ne pas exclure ou de pas être exclu. 


Les personnes qui ont un fort sens de l'humour seraient mieux adaptés socialement, s'intégreraient plus facilement dans un nouveau groupe et exerceraient plus d'attrait sur les autres, car le rire a une importante fonction sociale.
Le professeur Rod Martin (spécialiste de l’université de western au Canada) explique ainsi que les personnes ayant un plus grand sens de l’humour sont moins affectés par des expériences stressantes, possèdent généralement une plus grande estime d’eux même et démontrent plus de cohérence dans leur vies (vie sociale plus remplie). Le rire est donc une vraie arme. Une personne qui fait rire est ainsi attractive et on aime être en sa compagnie pour profiter des bienfaits de ce rire.  

Mais attention car peut-on faire de l'humour sur tous les sujets ? C’est sur cette question que nous avons interrogé notre classe.





Plus de la moitié de notre classe pense qu’il y’aurait des limites dans le rire, quant aux 31% de nos camarades, ils répondent comme Pierre Desporges, humoriste français. 


En rapport avec son rôle d’antidouleur que l’on a vu précédemment le rire distrait l'attention, modifie l'attitude vis-à-vis de la douleur et favorise le positivisme et l’optimisme qui amène une plus grande résistance à la douleur. Notre ami nous apporte donc non seulement de la joie mais est aussi un bon moyen de faire fuir le stress et laisser place à l’apaisement. Encore une fois c’est la sécrétion d’endorphine qui apaise le corps et apporte un bien être. Le rire permet aussi de libérer d’un malaise ou d’une angoisse parce qu’il décharge le corps de ses tension et libère l’esprit de ses occupations. Les conflits familiaux et professionnels sont des facteurs de stress chronique qui sollicitent constamment le système limbique et l’hypothalamus. Ces deux systèmes entraînent une hypersécrétion d’adrénaline qui désorganise les systèmes de défense pour laisser place aux maladies connues relié au stress tel que l’hypertension artérielle et les ulcères. Le rire vient donc rétablir l’équilibre entre le système sympathique et parasympathique et agit comme un antistress. « L’humour est quelque chose de léger qui fluidifie les relations, suscite la découverte réciproque et l’ouverture à l’autre .


 

La rumeur selon laquelle le rire est une drogue aurait quelque fondement scientifique.



Des chercheurs de l'Université de Stanford (Californie, États-Unis) ont montré que la région du cerveau stimulée par la lecture de dessins comiques de journaux était la même que celle stimulée par une injection de cocaïne, un joli visage ou encore de l'argent. Ils ont utilisé, afin de mettre en évidence la zone cérébrale concernée, l'imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle (IRMf), qui permet de visualiser le fonctionnement d'un organe en temps réel. La région du cerveau principalement concernée s'appelle le noyau accumbens, dont le fonctionnement est basé notamment sur la dopamine, neurotransmetteur principal dans cette région et agent chimique du plaisir. La consommation fréquente d’une drogue augmente énormément la quantité de dopamine. Mais tranquillisez-vous, vous pouvez rester accro à la blague! Contrairement à la drogue, le rire apporte plus de biens que de mal. 

 Emplacement du noyau accumbens


 

Le rire peut être utilisé pour des fins publicitaire et commercial ; l’humour fait vendre !