Nous rions souvent dans la vie de tous les jours mais nous ne nous demandons jamais ce qu’il se passe vraiment dans notre corps et ce que ce rire peut nous apporter.


En termes courants, le rire signifie exprimer la gaieté par l’expression du visage, par certains mouvement de la bouche et des muscles faciaux, accompagnés d’expirations saccadées plus ou moins bruyantes. 




Malgré son caractère familier le rire demeure un comportement très peu étudié. Depuis l’antiquité, nous connaissons les bienfaits du rire pour la sante. Mais il a longtemps été mal vu pour des raisons religieuses ; à la fin du moyen âge il représente le diable ! Il est ensuite considéré comme commun et associe au bas peuple. Au XXe siècle, le journaliste américain Norman Cousins est le premier à s’y intéresser sur le plan scientifique. Le rire devient ensuite un sujet sérieux. Si, si. Pour preuve, la science s’en est emparée. C’est même un gai savoir auquel se sont consacrés des penseurs de renom : le philosophe Henri Bergson ou le neurobiologiste américain Robert Provine, tous deux n’ayant pas l’air d’être des rigolos, entre nous. Après s’être penchés sur ce sujet, le coté bénéfique du rire sur le corps nous a amener à réfléchir sur la question suivante :


COMMENT LE RIRE PEUT-IL ETRE UN AVANTAGE POUR NOTRE SANTE ET NOTRE BIEN ETRE ?


S'esclaffer, se poiler, se marrer, glousser, se désopiler, rigoler, ricaner...Si les synonymes du rire sont nombreux, c'est peut-être parce qu'ils reflètent la complexité d'un phénomène qui met en jeu les fonctions musculaires, respiratoires, nerveuses et aussi psychologiques de l'individu.